Les 10 films les plus choquants et violents de l’histoire

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Voici ma liste des 20 films les plus violents, choquants et controversés de l’histoire du cinéma. Ces films violents ou polémiques ont marqué le monde du cinéma et choqué les spectateurs à travers les générations.

1. La dernière tentation du Christ – Martin Scorsese (1988)

Ce long métrage alors sorti en 1988 en France a suscité une polémique très violente et certainement une des plus violentes du cinéma notamment en France. Le film alors adapté d’un roman grec (par Nikos Kazantzakis alors publié en 1954) touche à la tentation de l’homme. Cette question repose essentiellement sur le fait que dans le film et dans le livre Jésus est vu à la fois comme un dieu mais aussi comme un homme sans toutefois dénaturer sa nature divine. En effet, étant tenté par un ange au moment de la crucifixion (ange qui s’avère être le diable) il va alors renoncer à ce sacrifice et vouloir mener une vie humaine en épousant Marie-Madeleine et avoir des enfants, vieillir… Mais celui-ci retourna alors sur la croix et devint alors fils de Dieu (il accepte alors la voie divine et non plus terrestre) et c’est cela que Martin Scorsese a voulu mettre en avant dans son film.

Issu d’une famille chrétienne et ce thème lui tenant à cœur, ce film constitue pour lui un véritable trésor mais à sa sortie, le déferlement est sans nom notamment en France : d’abord par la commission d’un incendie criminel dans un cinéma faisant quatorze blessés mais aussi dans la presse où un véritable débat idéologique s’est élevé jugeant le film comme « sacrilège » voir même selon le Figaro comme « une profanation, un dépeçage du sacré ». L’image donnée par Scorsese dans son film et qui a fait l’objet de ses polémiques est donc l’admission d’un Christ pêcheur, certains critiques n’admettant donc pas cette vision cinématographique de la religion chrétienne.

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2. La passion du Christ – Mel Gibson (2004)

Avant sa sortie officielle en 2004, le film suscitait déjà la controverse du fait du choix des langues par Mel Gibson : celui-ci ayant décidé de tourné uniquement en latin et en araméen (étant donc deux langues mortes), cela réduisait grandement la force commerciale du film. Aux Etats-Unis, Gibson a eu une grande difficulté à trouver des distributeurs du fait des réactions déjà sans nom à quelques mois de la sortie. Gibson ayant déjà été sanctionné pour des propos antisémites qu’il avait tenu a donc essayé de calmer les foules en invitant des personnes de tout horizon pour une avant-première, mais cela n’a rien changé et la polémique n’a cessé de grandir. A sa sortie, c’est un véritable succès : leader du box-office, Gibson renfloue très rapidement les 30 millions de dollar investi de sa poche pour son projet. Un film violent avec beaucoup d’images crues enfonçant le spectateur dans des scènes un peu trop réelles sur la crucifixion de Jésus. Le long-métrage a un tel succès que la maison de production de Mel Gibson décida même de vendre des mugs « La Passion » ainsi que des porte-clés en forme de clou.

3. La Vie d’Adèle – Abdellatif Kechiche (2013)

 

Le film palmé a connu de nombreuses polémiques pas seulement à propos du sujet (la relation amoureuse entre deux jeunes femmes) mais aussi de sujets connexes qui ont donc perturber la sortie du long-métrage de Kechiche. A sa projection au Festival de Cannes, une manifestation a lieu dans les rue avant la projection du film, les techniciens dénonçant les conditions de travail pendant le tournage contraire aux lois du Code du travail (journée de 16h, tournage prolongé, heures supplémentaires non payées, aucun planning…). De plus, la Vie d’Adèle contient de nombreuses scènes de sexe simulé (dont une plus longue, d’environ 6 minutes) et cela pouvait indigner certains spectateurs dont l’auteure du livre ayant inspiré le long-métrage, le film a donc été interdit au moins de 12 ans. Le manque d’un générique de fin (écran noir final) froisse donc les intermittents du tournage et Kechiche ne les remercie même pas lors de son discours (ni l’auteure du livre, ni les actrices, ni même les techniciens). Les actrices n’ont d’ailleurs pas la volonté de retravailler avec Kechiche qui est selon elles « un génie mais il est torturé ».

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4. Da Vinci Code – Ron Howard (2006)

Après la sortie du roman en grande pompe, le film a aussi fait parler de lui. Différents critiques et spectateurs ont estimé que le film était une attaque à l’Eglise et aussi à l’Opus Dei (institution de l’Eglise catholique), certains amalgames faits dans le scénario notamment entre l’Eglise et les Templiers par exemple. Ce long-métrage a remis en cause de nombreux principes religieux et dénié certaines règles catholiques que les historiens, chrétiens n’ont pas hésité à critiquer.

5. Orange Mécanique – Stanley Kubrick (1971)

Le film a été accusé d’être la source de deux meurtres commis après la sortie du film mais aussi d’une femme portant plainte pour viol avec des agresseurs chantant Singin’ in the rain. Le film a donc arrêté d’être distribués dans les différentes salles de cinéma, Kubrick ayant même été victime de menace de mort, il obligea donc le retrait de son long-métrage.

6. Nymphomaniac – Lars Von Trier (2013)

Lars Von Trier est connu pour ces provocations cinématographiques (Melancholia, Antichrist) et ce film en est une preuve. Il raconte l’histoire de Joe, une nymphomane. Mais la polémique est réellement née lors de la campagne de promotion du film : affiches provocantes montrant les acteurs en plein orgasme, teasers osés … Le film a donc fait le buzz mais n’est sorti que l’année d’après.

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7. Cannibal Holocaust – Ruggero Deodato (1980)

Le documentaire de Deodato a posé les marques d’une polémique sanglante : à la sortie du film, la censure a presque été immédiate. En effet, le réalisateur, alors accusé de la mort de ses acteurs et équipes, fût obligé d’aller devant la justice pour prouver que les bandes vidéos étaient bien fausses (il risquait alors à l’époque la prison à vie). Les acteurs ont dû faire une apparition pour bien prouver qu’ils étaient vivants. Cependant, les nombreux animaux morts sur le tournage ne sont pas un mélange de fiction et de fond vert mais sont bien réels, l’équipe du film s’étant nourri de ses animaux sur les lieux du tournage.

8. Basic Instinct – Paul Verhoeven (1992)

Le long métrage de Paul Verhoeven avait à l’époque choqué les foules. Tout d’abord, la communauté lesbienne a protesté contre le fait que la femme (Sharon Stone) est instrumentalisée comme une arme de séduction mortelle. De plus, la célèbre scène de l’interrogatoire où Stone croise et décroise les jambes a fait grande polémique du fait que l’actrice n’avait alors pas de culotte. Enfin, la scène du meurtre du pic à glace a inspiré certains faits divers après la sortie du film.

9. Freaks – Tod Browning (1932)

Freaks, la monstrueuse parade a provoqué un scandale aux Etats-Unis lors de sa sortie en 1932. En pleine période de grande dépression, la mise en scène avait outré le public, mettant alors en scène de vrais artistes avec des pathologies différentes : homme-tronc, femme à barbe… Une rumeur disait même qu’une jeune femme avait accouché suite à la projection dans la salle de cinéma. Ce film commença alors à être enlevé des salles peu à peu puis fût interdit en Angleterre jusqu’en 1960.

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10. L’exorciste – William Friedkin (1973)

Ce film avait fait grand bruit à sa sortie dans les salles. Distribuant des sacs à vomi à l’entrée des séances, le film a été à l’époque classé R (rated-r représente la restriction moins de 16 ans). Malgré le fait que le long-métrage ait obtenu l’Oscar du meilleur scénario et celui du meilleur son, la polémique est née de l’obtention de l’oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. En effet, certaines scènes jouées par Linda Blair (notamment la célébrissime scène du vomi) ont été doublée par Eileen Dietz. De plus, le doublage voix avec le démon ont été effectué par une autre actrice, Mercedes McCambridge, et cela confirmait le fait que la nomination de Linda Blair n’était pas justifiée. La deuxième polémique a été provoquée par l’usage d’images subliminales dans la version Director’s Cut en 2000. Le réalisateur justifia cela par le fait d’être plus conforme à l’œuvre de William Peter Blatty d’où l’ajout de la spider-walk scene.

11. Super Size Me – Morgan Spurlock (2004)

 

Super Size Me, film sorti en 2004 et réalisé par Morgan Spurlock avait pour but de remettre en cause l’industrie du fastfood. Ce film a connu une véritable controverse suite aux dénonciations concernant les grandes puissances du fast-food comme Mc Donald’s : mauvaise qualité des aliments, conditions déplorables de préparation des burgers… Morgan Spurlock s’est donc rendu malade pour montrer les dégâts de ce genre de nourriture sur le corps parfois sous un angle masochiste et très polémique.

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12. Pulp Fiction – Quentin Tarantino (1994)

Lors du Festival de Cannes en 1994, le film a provoqué des mouvements de foules : en effet, lors de la remise des prix, Tarantino avait dit à ses producteurs (les frères Weinstein) qu’il ne se présenterait pas si Pulp Fiction (alors en compétition officielle) ne gagnait aucun prix. De ce fait, lorsque la Palme d’Or a été annoncée par Clint Eastwood président du jury cette année-là et que Pulp Fiction était gagnant, certaines personnes dans la salle criait au scandale. Un doigt d’honneur représentait la pensée de Tarantino qui avait alors expliquait que ces films n’étaient pas là pour réunir les gens mais plutôt les diviser. Encore une preuve de la forte personnalité du réalisateur.

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13. Antichrist – Lars Von Trier (2009)

Nous connaissons la fougue et le cran de Lars Von Trier : des films controversés pour des plans choquants, des ambiances bizarres, des tons parfois trop obscurs. Antichrist mené par la talentueuse Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe a été probablement l’un des longs-métrages les plus polémiques de la carrière du réalisateur. En effet, la première scène du film frappe fort l’esprit du spectateur. Des parents en plein ébats, un enfant qui se suicide suite à cela et une musique douce installant une ambiance bizarre et malaisante. Le film fût par la suite scandale notamment à Cannes où on ne lui attribua pas la Palme d’Or à cause de cette association partagée entre sexe et suicide.

14. Naissance d’une Nation – D.W Griffith (1915)

Après sa sortie 50 ans après la guerre de Sécession, le film aborde l’après-guerre et la reconstruction. Il engendra des millions de dollars et fût un véritable succès mais aussi un film très controversé pour son apologie au Ku Klux Klan qui lui value une interdiction dans certains cinémas. En effet, la protestation contre le film a été grande et menée notamment par la NAACP (l’association nationale pour le progrès des peuples de couleurs). Le film a provoqué des émeutes dans plusieurs villes américaines du fait du caractère violent et des images parfois trop choquantes qui pouvait inspirer certains faits divers. De cette polémique naît un Bureau national de la censure qui va interdire le film dans certains Etats (notamment dans l’Ohio). Cela est même allé jusqu’à la Cour Suprême américaine (plus haut niveau de juridiction américain) qui a rejeté la demande d’annulation de censure demandée par le réalisateur. Mais la Cour Suprême précisa aussi que le film est une « œuvre industrielle à caractère universel ». Il est donc question de soulever une période de l’histoire difficile à aborder et le film a même été montré au président de l’époque lors d’une projection privée. Mais cela n’a en rien excusé l’apologie au KKK dont avait fait l’objet le film.

15. Salo ou les 120 jours de Sodome – Pier Paolo Pasolini (1957)

Qualifié de film sacrilège et blasphématoire, « d’enfer » selon Pasolini lui-même, ce film provoqua sa mort et fût l’objet d’une énorme controverse. Inspiré par les livres du Marquis de Sade, le long-métrage met en avant des scènes de sexes et de torture ce qui pouvait choquer les spectateurs. Après le Décaméron, Les contes de Canterbury et les Mille et une nuits, Pasolini a mis en scène des situations dérangeantes. Suite à la sortie de ce film, Pier Paolo Pasolini a été assassiné pour des raisons qui restent encore inconnues. Aujourd’hui, même Gaspard Noé (Love) a été interloqué par ce film.

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16. Voyage au bout de l’enfer – Michael Cimino (1979)

Après un tournage compliqué et un budget doublé à la demande du réalisateur, le film n’a pas pour autant agité les foules. C’est notamment lors de sa présentation au festival de Berlin que le film a été hué par une partie de la salle : un portrait biaisé des vietnamiens proclamé par plusieurs pays mais aussi au sein du jury du festival.

17. Apocalypse Now – Francis F. Coppola (1979)

La controverse liée à ce film a été déclenchée non pas suite aux réactions du public mais surtout des conditions de tournage cauchemardesques dans lesquelles ont été réalisé Apocalypse Now. Avec un Marlon Brando presque fou, un budget titanesque, une météo désastreuse qui a retardé le tournage mais surtout un Francis Ford Coppola tombant dans une dépression liée à la drogue mais surtout la peur de perdre tout ce qu’il avait investi notamment son propre argent.

18. Le dernier tango à Paris – Bernando Bertolucci (1972)

Ce long-métrage a provoqué une polémique immense et fait grand bruit encore aujourd’hui. Le film alors interdit au moins de 18 ans a lors de sa sortie fait beaucoup parlé de lui. Il raconte l’histoire d’une jeune fille (Maria Schneider) vivant une relation avec un américain (Marlon Brando) mais une scène est encore décriée : la jeune fille est violée par l’américain dans une cuisine, le lubrifiant étant du beurre. L’actrice a gardé des séquelles de cette scène concédant lors d’une interview « j’ai eu l’impression d’être violée une fois à la fois par Bertolucci et Brando ». Même si la scène est simulée, Maria Schneider avait à l’époque 19 ans.

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19. Bonnie & Clyde – Arthur Penn (1967)

Le célébrissime long-métrage mené par Faye Dunaway et Warren Beatty a été critiqué suite à une scène où un morceau de crâne s’échappe de la tête de Clyde. Alors choquant et étonnant pour l’époque, Warren Beatty a pu avoir 50 millions de dollars qui avait alors 40% de droits de production.

20. La Haine – Mathieu Kassovitz (1995)

Le film documentaire réaliste de Kassovitz a été jugé trop brutal, trop exagéré et violent. La rumeur est que le film a été diffusé une première fois au ministère avec des policiers invités qui se sont retournés car ils jugeaient l’image portée sur la police comme insultante. Ce long-métrage reste très intelligent et extrêmement bien réalisé malgré le caractère dérangeant que lui attribuait les critiques.

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